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Le site de la COP est immense. Il faut prévoir autour de 30 mn pour se déplacer d'un bout à l'autre. La zone bleue est celle des personnes accréditées, comme nous, puisque nous sommes dans la délégation du Québec pilotée par Investissement Québec. La zone verte est celle de la société civile, avec des contenus également, de l'artisanat, un espace de démonstration des talents du Brésil. Chaque participant vit un événement complètement différent. 

Des négociations, nous savons peu de choses, mais ce sont les débuts. Il est normal de ne pas encore sentir les tensions ni les avancées. Si cette COP est celle de la mise en oeuvre, nous attendons des annonces sur le financement des pays du sud et des cibles industrielles. À suivre. 

En parallèle, chaque pavillon de pays ou thématique (il y en a des centaines) offre une programmation de contenu. Les grands sujets sont le financement, la biodiversité (régénération, captation), la décarbonation des industries (ciment, pétrole, aviation, mines, agroalimentaire, santé, etc.), les droits humains. 

Nous sommes à la porte de l'Amazonie, les peuples autochtones sont très présents. Ils participent aux discussions, aux panels et militent dans les zones publiques. Plusieurs peuples sont proches de l'extinction, la déforestation de l'Amazonie se poursuit notamment avec l'agriculture et l'exploitation minière. 

La Chine et le Brésil sont les deux pays stars de la COP et ne se privent pas de montrer qu'ils collaborent sur les technologies propres.

Nous savons que tout ceci est un immense showroom de pratiques des entreprises et gouvernements. Chaque présentation est si courte qu'on ne fait que gratter la surface, chacun présente ce qu'il fait de mieux et se congratule. Juste assez pour avoir un aperçu de la situation. L'essentiel se passe dans les rencontres et conversations.

Cela nous permet avant tout de mieux comprendre le Brésil et son fonctionnement, ce qu'il a à offrir et ce dont il a besoin, de mieux cerner également les enjeux des pays du sud global et nous inspirer sur des pratiques innovantes. 

Un briefing de la Ministre de l'environnement du Canada, Julie Dabrussin a été donné à la délégation Canada, avec les premières tendances, surtout autour du financement et des droits humains dans la transition.