
Pour clôturer mes impressions sur le congrès Agenda Sao Paulo + Verde et partager les premières sur la COP30.

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Côté expertise et investissements, São Paulo veut être vue comme capable de mettre en œuvre avec résultats rapides. L’économie est présentée comme une solution, mais les visions s’affrontent : faut-il investir dans une innovation permanente, ou élargir la couverture des services aux populations qui en ont besoin? 3000 des 5700 municipalités du Brésil ont des dépotoirs défaillants, donc néfastes pour la nature et la santé publique. Certains posent la question : pourquoi ne pas privilégier de prendre soin de ses citoyens de façon équitable ?
Là où tout le monde est d’accord, c’est que le Brésil peut jouer un rôle de phare de solutions au niveau mondial. Pour la production d’éthanol, de sustainable aviation fuels (SAF), de viande, d’agriculture, de tourisme, de technologie, il répond présent. Tout devient une opportunité économique bien sûr, dans l’idée que la bioéconomie pourra restaurer la biodiversité et mener la transition énergétique. Est-ce compatible avec les cibles mondiales ? On pense que oui, bien sûr.
Ici, pas question de parler de décroissance, c’est l’investissement qui est dans toutes les bouches : on parle marchés du carbone, capital patient, banque mondiale. On parle beaucoup de financement mixte, ou de blended finance, une approche qui combine des financements publics ou philanthropiques avec des capitaux privés pour attirer des investissements commerciaux vers des projets de développement durable.
La finance, c’est comme partout le nerf de la guerre climatique.

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