
Un chantier prend naturellement énormément de place au Brésil : la biodiversité. Préservation et régénération sont abordées de toutes parts. La Fondation Florestal pour la conservation et la production forestière de l'État de São Paulo, créée en 1986, y mène de nombreux projets, entre autres le programme de surveillance de la faune, ou encore le programme des “Gardiens de la Forêt” qui permet aux communautés autochtones d’être rémunérées pour préserver la forêt.

Projet phare récemment officialisé: la création d’une immense zone protégée, le nouveau parc naturel Morro grande de presque 11000 hectares. Un bijou de biodiversité et origine de sources d’eau importantes.
Le conférencier du centre de recherche en biodiversité et changement climatique de l’université d’État de Sao Paulo, nous rappelle qu’une forêt peut être vide, si les animaux n’y sont plus pour polliniser et fertiliser. Une contribution estimée (puisqu’il faut le faire) à plus de 70M$ annuels.
Autre angle amplement abordé: les défis liés aux droits humains et à l’équité des communautés minoritaires. La secrétaire aux Droits humains, issue – c’est une première – de la communauté africaine des Quilombos, descendante des esclaves. Elle explique l’importance des politiques publiques et de l’action au service des plus vulnérables, de préserver les héritages culturels et de travailler à la représentation ethnique dans toutes les sphères de la société.
De multiples initiatives conjointes entre les gouvernements, les O.N.G. et les chercheurs collaborent avec les communautés en Amazonie pour comprendre leur approche en matière de conservation et comment préserver la santé globale (one health).

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