Arrivée fluide. Quelques tentes pour les conférences, et surprise… pas de file d’attente aux stands café. Ici, on prend son café chez soi ! À Montréal, il y aurait au moins cinq stations et 30 personnes en file à chacune. Un petit air de C2Mtl.

Voici quelques moments choisis. Ils reflètent les réflexions prudentes que je me fais. Je tente aussi de m’habituer à la traduction simultanée imprécise et monocorde. Eduardo Firak, Ph. D. M’aide à décoder les subtilités culturelles.

Ouvrent le sommet les officiels de l’état et de la ville. La fébrilité est communicative. São Paulo est donc la plus grande ville en Amérique latine (agglo autour de 20M), la cinquième du monde, et elle comporte depuis peu plus de 700 km en piste cyclable. 100 % du territoire est maintenant couvert par la collecte sélective et l’eau potable. L’électrification bat son plein pour toutes les opérations municipales (transport public, camions de collecte, etc.). Le maire de Sao Paulo explique avec fierté que 50 % de la ville est couverte de verdure, alors que les objectifs internationaux sont de 30 %. Cependant le taux de recyclage n’atteint pas les 4 %. La sensibilisation est la prochaine priorité. 

On sent la fébrilité technologique pendant ces deux jours. Dans les déchets, la protection de la biodiversité, la protection des forêts, l’assainissement de l’eau. Plusieurs moyens se sont mis en place ces dernières années du côté des institutions publiques, et je découvrirai plus tard que les initiatives citoyennes sont aussi variées, très différentes du Québec. Changer les comportements sera bien un défi majeur.

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