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13/5/2024

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Approche systémique

Le tourisme régénératif au service de la prospérité du territoire

Encore un nouveau mot, encore un nouveau concept... Mais pourquoi parler de tourisme régénératif alors qu'on a déjà fort à faire avec le tourisme responsable et durable? Et en quoi le tourisme régénératif peut-il être une solution pour vitaliser et mettre un territoire en santé?

Le tourisme régénératif

POURQUOI LE TOURISME RÉGÉNÉRATIF? 

Parce que viser un tourisme durable est évidemment nécessaire, indispensable même à la poursuite de nos activités, mais peut s'avérer insuffisant pour apporter une vraie prospérité à long terme à nos territoires et à nos communautés. En effet, la notion de « durable » suppose de conserver les choses « en l’état », telles qu'elles sont, sans les dégrader davantage.

Mais cela suppose d’oublier que bien peu d’entre nous entreprennent véritablement cet effort d’amélioration majeure de nos pratiques, sans parler du greenwashing ou de la simple méconnaissance des effets dérivés de certaines de nos actions. Évoquons également le fait que la majorité de nos efforts ne seront jamais suffisants pour modifier significativement la trajectoire que tracent nos activités vers un arrêt de fonctionnement général, et qu’il est futile d’imaginer que la science nous sauvera de nous-mêmes.

Il nous faut donc trouver « autre chose ». Et pour bien le vivre, autant qu’il s’agisse de quelque chose qui corresponde à ce que nous aimons, à ce que nous avons envie de faire, qui nous rende joyeux.se, qui nous fasse du bien, qui stimule profondément ce que nous avons vraiment envie d’exprimer au fond de nous.

Lorsqu’on parle de tourisme et d’attractivité, on y associe la notion de patrimoine, matériel ou immatériel, qu'il soit culturel, historique, naturel ou humain. Un patrimoine qui participe grandement à l'attractivité de la destination. Or celui-ci est une valeur à la portée longue, dans le temps comme dans l'espace. De là l'importance d'élargir notre vision et d'accorder au tourisme une amplitude particulière, qui va permettre d'exercer des activités et de partager ce patrimoine de façon raisonnée et équilibrée pour les nombreux siècles à venir.

Des questions fondamentales surgissent alors : comment faire pour d'une part, conserver et préserver ce patrimoine, indispensable à nos activités d’aujourd’hui, mais aussi pour le faire fructifier de façon durable, pour notre qualité de vie et nos activités futures, ainsi que celles de nos enfants ?

C'est là qu'intervient le tourisme régénératif.

QU'EST-CE QUE LA RÉGÉNÉRATION?

La régénération est un phénomène naturel commun à tous les organismes vivants, qui leur permet de se réparer et de se reconstituer lorsqu'ils sont partiellement lésés ou endommagés. Ce phénomène est vrai pour tout être vivant, qu'il s'agisse d'un humain, d'un animal, d'un végétal ou d'un écosystème. Lorsque vous vous cassez une jambe ou lorsque vous vous coupez, l'os va se ressouder et la peau se cicatriser. Lorsque l'on détériore un écosystème et qu'on le laisse tranquille un moment, il se reconstitue progressivement. C'était le principe de la jachère qui laissait des champs libres de tout ensemencement avec un système de rotation sur plusieurs années, et ça peut aussi s'appliquer au retour des oiseaux dans l'espace urbain durant le confinement de la Covid- 19.

La régénération suppose toutefois 2 conditions incontournables : d'une part, que le système ne soit que partiellement endommagé pour qu'il puisse se régénérer - à quelques exceptions près, telles les étoiles de mer capables de se reconstituer à partir d'un segment -, et d'autre part, qu'on laisse le temps à la reconstitution d'opérer. Si vous tentez de marcher sans attendre que l'os de votre jambe brisée soit réparé par exemple, il est fort probable qu'il se casse à nouveau.

Une 3ème condition serait également d'accepter que la régénération ne reconstruise pas exactement le vivant à l'identique de la version initiale. Des cicatrices, des formations et des réassemblages différents peuvent apparaitre, qui participeront à la création d'une nouvelle réalité.

LA RÉGÉNÉRATION DANS L'ÉCONOMIE

Partons d'un constat simple en 3 points :

  • Nous créons selon ce que nous sommes et ce que nous connaissons. Nous ne pouvons pas créer ce que nous ignorons.
  • On ne transforme pas le monde par des processus. C'est la vision qu'on en a qui le permet, les processus se mettant ensuite au service de cette vision pour la mettre en œuvre.
  • D’après Albert Einstein, « nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avons utilisée lorsque nous les avons créés ». Il nous faut donc transformer notre façon de penser et de raisonner pour trouver de vraies solutions, non linéaires, hors de la boite. Ce que nous pourrions compléter par : avancer en mode « résolution de problème » ne résout généralement pas la cause de ces problèmes, et a même tendance à créer de nouvelles couches de complexité du fait de l'imperfection des solutions trouvées pour résoudre les problèmes initiaux.

D'où l'idée majeure de commencer par reconfigurer notre vision du monde plutôt que d'essayer d'améliorer celle qui prévaut actuellement et qui a montré ses limites, ses déséquilibres et ses iniquités.

La notion de régénération fait apparaitre deux visions du monde fort différentes :

  • une vision mécaniste, fragmentée, rationnelle, organisée en silos, et
  • une vision du vivant, holistique, expérientielle, organisée en écosystèmes.

La vision mécaniste, en silos

La vision mécaniste consiste à agir comme si nous étions surpuissants et possesseurs du tout, dans notre façon de nous comporter et d'exercer nos activités. Tout part du désir, que je dois assouvir : lorsque je veux quelque chose, je le prends, je l'utilise, puis je le jette, et je reprends une nouvelle chose désirée à laquelle je fais subir le même sort.

Peu importe cette « chose », qu’elle soit minérale, végétale, animale, voire humaine, qu’il s’agisse d’une ressource en eau ou d’un objet de consommation. L’important est que j’en ai envie et que je m’octroie le droit de la posséder et de l’utiliser.

Ce type de comportement s’apparente à un comportement infantile, lié à la surpuissance de l'enfant. Cela implique une notion de finitude, puisqu'en utilisant ce dont j'ai envie, je le consomme et j'en détruis la valeur. Je génère des carences en utilisant des ressources épuisables de mon environnement, et des pollutions en rejetant ce que j’ai consommé. C’est le principe (simplifié) de l’économie linéaire. Et la Terre ne dispose pas de ressources infinies pour suivre ce rythme à moyen terme...

Cette vision mécaniste est celle d'un monde en silos, organisé, rationnel, compartimenté, standardisé, contrôlé, prévisible et linéaire, dans lequel prévaut la loi du plus fort et celle de l'individualisme - consomme qui peut ! réussit qui peut !

C'est la vision d'un monde préoccupé par la satisfaction immédiate de ses désirs futiles et de l’accumulation, plutôt que celle de ses besoins essentiels – un mode de vie réservé aux populations les plus riches ou les plus chanceuses, qui génère de l’exclusion, de l’iniquité et de la souffrance..

C'est le monde dans lequel nous vivons actuellement, qui ne peut exister que dans la croissance et l'amplification de nos consommations, un monde qui fractionne et sépare, qui mesure la réussite à l’aune de la performance et de l’accumulation, et qui conditionne nos façons compartimentées d'apprendre, de nous soigner, de nous nourrir, de travailler, de nous comparer. C'est un monde individualiste qui consomme et détruit ses propres ressources sans ambition de lendemain. C'est le monde que nous avons appris à accepter et à gérer et qui délaisse la majorité d'entre nous.

Franchement, ce n’est pas un monde très désirable.

La vision du vivant, en écosystèmes

La vision du vivant est, quant à elle, beaucoup plus systémique et joyeuse. Elle s'inscrit dans une approche respectueuse des écosystèmes et de leurs capacités de régénération. Elle s'intéresse autant à l'ensemble qu'à chaque élément du tout, à vous, à moi, à qui nous sommes ensemble.
Attention, lorsqu'on parle du vivant et d'écosystème, on ne sépare pas la gentille nature et les méchants humains ! Eh oui, rappelons-nous que nous sommes et faisons partie intégrante du vivant, il est notre substrat et nous en sommes des éléments. Observez une photo de la Terre prise depuis l'espace... C'est ça, le vivant ! Et nous en faisons résolument partie.

Rappelons que le vivant fonctionne en écosystèmes qui s’auto-organisent, qui s’adaptent aux modifications de leur environnement, qui sont équilibrés et ne produisent aucun déchet. Chacun est unique et tous évoluent continuellement, sous peine de disparaître.

À l’image des écosystèmes vivants, la vision régénérative vise la prospérité du tout et de chaque élément constituant l’écosystème, elle favorise la collaboration en réseaux pour apporter des solutions collectives résilientes voire inhabituelles, dans un monde en constante évolution.
Elle crée l'émergence de solutions dépassant les attentes initiales et parfaitement adaptées à un monde devenu VICA*.
C'est une vision enthousiasmante et propulsante, heureuse, qui crée du lien et renforce les écosystèmes et leur évolution vers une prospérité partagée.
Elle favorise l'expérimentation et l'apprentissage en continu à partir de l'observation, pratiquée avec humilité.

La vision régénérative est une approche fondamentalement plus adulte et mature que la précédente, qui autorise le cycle infini en intégrant des rythmes de reconstruction et de régénération dans la consommation. Elle s’appuie aussi sur une économie de type circulaire, qui réinjecte dans le cycle de production et réutilise ce dont elle a eu l’usage sans le détruire ou en le reconstituant. Cette vision est celle d’un temps long..

Elle fait la part belle aux besoins plutôt qu'aux désirs - et dans besoins, j'inclus le goût du beau, de l'harmonie, de la paix, des loisirs, du voyage, de la découverte et de la reconnexion à soi. Cette vision régénérative intègre la frugalité que j'appelle « heureuse », volontaire, qui n'est pas issue d'une restriction ou de manques, mais de choix conscients et librement consentis. Elle laisse la place au talent et aux compétences individuelles, à la différence, et qui, associés ensemble, forment une diversité d'expressions pouvant répondre non seulement aux différents besoins de l'instant, mais également fournir des solutions de résilience et d'adaptation à plus long terme.

La vision régénérative rassemble et respecte la diversité de chacun, dont chaque apport individuel permet de constituer le tout. Elle favorise l'épanouissement personnel au service de la prospérité de l'ensemble. Elle s’appuie sur une approche du vivant, que nous sommes, malgré le fait que nous l’avons oublié.

POURQUOI PARLER DE RÉGÉNÉRATION DANS LE TOURISME?

L'idée principale est de s'interroger sur ce que peut apporter le tourisme au territoire qu’il exploite. Vous l'aurez compris des paragraphes précédents, il ne s'agit pas de n'envisager qu'un aspect environnemental à cette approche, mais bien de lui attribuer un regard holistique, global et cohérent. Plus que de ne pas causer de tort aux destinations visitées et de cesser de les dégrader, il s’agit de « réparer » les préjudices antérieurs, voire de profiter de ce momentum d’une réflexion concertée entre toutes les parties prenantes d’un territoire, pour aller plus loin et imaginer ensemble le présent et le futur qu’elles souhaitent pour leur destination, de repenser son rapport à ses visiteurs, d’intégrer des préoccupations environnementales et une approche orientée vers le bien-être de ses communautés

Le tourisme régénérateur n’est pas une niche touristique, comme le « tourisme d’aventure » par exemple. Il n’y a pas de liste en 10 points et 20 indicateurs pour y accéder. C’est plutôt une façon de penser globale et une approche transformationnelle, basée sur le sens et les valeurs partagées. Cocréée par les communautés locales qui veulent que leurs lieux et leurs visiteurs s’épanouissent, elles se rassemblent pour évoquer l’essence unique de leur territoire et trouver les moyens de conduire des activités garantissant leurs modes de vie dans un environnement harmonieux, de façon pérenne. C’est une véritable exploration des possibles et des aspirations, à l’image du tourisme lui-même !

En quoi le tourisme peut-il contribuer à la prospérité du lieu et de ses activités ? En quoi peut-il créer du lien entre les humains, entre et avec les différents règnes, minéral, végétal, animal, généraliser la solidarité et le partage, le respect et l'écoute des besoins des autres parties prenantes de l'écosystème ? Et comment peut-il permettre à tous, humains ou pas, de prospérer, de fournir emplois et revenus, ressources et espaces en santé, lieux de vie et de création, pour continuer durablement d'entretenir et de valoriser le lieu ?

Le tourisme régénératif sert la vie et soutient la planète afin que tous les êtres puissent s’épanouir.

Le tourisme régénératif

Mais ce n’est pas que cela.

C'EST AVANT TOUT UNE HISTOIRE D'AMOUR.

Amour du lieu qu'on habite, où l'on vit, où l'on travaille, où l'on étudie, où on développe ses projets, où on se repose, où on se retire.

Amour de ceux qui le partagent avec nous, dans le cocon de la nature qui nous y accueille.

Amour qui mène au respect, à la gratitude et à la reconnaissance de la place de chacun dans l’écosystème partagé dont on va prendre volontairement le plus grand soin.

Amour, reconnaissance et gratitude de pouvoir y exercer nos activités, qu’elles soient touristiques ou pas, en profitant de ses richesses fondamentales et de partager les merveilles de ce lieu avec ceux qui s’y intéressent.

Le tourisme régénératif va prendre appui sur la passion des gens, cette force incroyable qui anime celles et ceux qui aiment leur territoire pour déclencher et animer les projets les plus ambitieux et les plus incroyables, capables d’apporter aux lieux ce supplément d’âme qui nourrit la vie.

TOUT PART DE L'IDENTITÉ

Un territoire est unique ; une destination est unique. Peu importe l’échelle qu’on lui donne, bâtiment, village, vallée, région, province, pays, il n'existe nulle part ailleurs son équivalent. Donc la première étape consiste à définir qui nous sommes sur ce territoire, chacun individuellement et tous collectivement, et à faire ressortir nos traits distinctifs. De là pourra s'élaborer un narratif de qui nous sommes ensemble, de ce que nous apprécions et n'apprécions pas, de ce que nous sommes prêts à faire pour accueillir des visiteurs... et aussi de ce que nous ne voulons pas !
Il s'agit là d'une étape fondamentale d'émancipation qui redonne aux habitants le pouvoir de décider de leur destinée.

Ce narratif et ces choix vont façonner la notion-même d'accueil et les offres associées, qui vont se transformer, pour offrir des séjours cohérents avec le sens, les valeurs et l’identité choisis, plus longs, plus denses, plus connectés à l'identité du lieu et des individus, à son patrimoine, à sa culture, à ses savoir-faire, à son environnement, à ses paysages, à ses ressources et à ses merveilles naturelles. Le tourisme régénératif va inciter les gens à réfléchir à la manière d'être un hôte, à celle d'être un touriste, à la façon de s'engager, visiteurs et habitants ensemble, de manière créative et significative. Les uns ont besoin des autres, et quelle opportunité formidable que de voir le monde venir à soi pour apprendre les uns des autres et s'émerveiller des différences !

UN TOURISME DE CŒUR

Le tourisme régénératif va engager les visiteurs à avoir un impact positif sur la destination de leurs vacances, et contribuer à la re-mettre en santé en participant et en profitant de sa prospérité.

La communauté et le lieu de vie vont tirer profit de ces choix qui respectent leur intégrité, valorise leurs préférences, et contribuent à régénérer l’écosystème et sa biodiversité par des pratiques durables et responsables.

Plutôt qu'un tourisme basé sur le marketing et la vente discount, cette approche va favoriser un tourisme du cœur, qui attache une importance première à l'expérience client basée sur l’authenticité, et à sa relation avec les valeurs intrinsèques du territoire visité. Une opportunité unique pour les visiteurs de percevoir la nature vibrante des lieux, et pour les habitants, de proposer le meilleur d'eux-mêmes tout en restant maîtres des flux et des limites de ce qu'ils sont prêts à accepter et à partager pleinement et joyeusement.

Une occasion de rencontrer des personnes vraies de part et d'autre, hôtes et visiteurs, et de partager du temps, du plaisir et des connaissances avec un cercle de communauté élargi à la grandeur de la planète. Car ce qui profite à ma destination, profite également au monde entier, par l'exemple qu'il peut apporter et la voie inspirante qu'il évoque pour tous.

Le tourisme régénératif est un tourisme passionné et joyeux, qui parle au cœur des gens et les incite à la reconnexion, avec eux-mêmes et avec la vie qui les entoure. Plutôt que d’imposer des contraintes ou de limiter l’action, c’est un tourisme qui s’appuie sur l’amour d’un lieu et la passion qu’éprouvent les personnes qui le partagent, et qui va aller stimuler notre envie de contribuer à quelque chose de plus grand que nous. C’est un tourisme qui s’appuie sur notre enthousiasme et notre capacité d’émerveillement, qui nous donne le goût de collaborer et de partager, de développer plus de solidarité, de don et d’empathie envers le vivant, envers les autres.

Il ne renie en rien notre approche d’un tourisme responsable et durable, bien au contraire, il met la science et les processus d’organisation au service de sa vision créative.

Il est la tête avant les jambes, il est la vision avant l’action.

Et avant tout, il est un tourisme qui fait du bien ! A nous, aux autres, aux communautés, à notre environnement, à la planète.

Le tourisme régénératif est celui qui, à l'image de points d'acupuncture sur le corps humain, va soigner les lieux, un à un, en commençant petit mais en visant le point de bascule situé aux alentours de 10 à 15% d'emplacements planétaires engagés vers la régénération. C'est le fameux « tipping-point », qui permettra d'entraîner le plus grand nombre dans le basculement de nos valeurs de société obsolètes et de nos modes de consommation destructeurs, vers une société plus mature, plus autonome, plus épanouie, plus consciente et plus collaborative.

L’INDUSTRIE DU TOURISME, UN ACCÈS NATUREL À LA RÉGÉNÉRATION DU TERRITOIRE

Quelle meilleure industrie que celle du tourisme, qui associe loisirs et sports, aventure et découverte, plaisir et émerveillement, partage de temps et d'expérience, pour relever ce défi mondial de la pérennité ? En son sein, le tourisme régénératif est celui qui choisit de prendre le temps d'admirer et de nourrir la beauté du monde et de ses habitants, et décide d'en prendre le plus grand soin, avec amour, patience et dévouement. C’est celui qui forge une hospitalité puissante et sans faille, apprend et s’inspire de la découverte des autres, et ne craint pas d’accueillir ses visiteurs comme des amis proches, mutuellement respectueux des valeurs de l’autre.

Car résolument, le tourisme a toute sa place pour contribuer à forger une société qui préfère donner et partager plutôt que prendre et détruire, et qui souhaite re-donner largement à la Terre ce qu'elle en a reçu si généreusement.

Alors, êtes-vous prêt.e à relever le défi du tourisme régénératif?

Véronique Lévy

Pôle tourisme durable et régénératif.

vlevy@ellio.ca - +1 514 612-8621

J'espère que cette brève présentation de l'approche régénérative en économie et plus particulièrement dans le tourisme vous a intéressé.e. N'hésitez pas à me consulter si vous souhaitez mettre en place cette approche dans votre destination!

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Credit photo : studioroman – Canva.com

Le tourisme régénératif

*monde VICA : vulnérable, incertain, complexe et ambigu.

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